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Mon parcours

 

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De nature perceptive et intuitive, j’ai très tôt été confrontée à une incohérence entre ce que je percevais, ressentais et ce qu’on me disait être vrai, juste, bon, normal. Je ne comprenais pas l’éducation, les valeurs, les règles qu’on m’inculquait. Je ne comprenais pas le monde… tout ça sonnait faux. Pensée, parole et action n’étaient pas cohérentes. Je me sentais disloquée entre mon corps, mes émotions et mes pensées. Tous les 3 imbriqués et pourtant indépendants. C’était souffrant et très déstabilisant. Alors pour ne plus souffrir et me sentir aimée des miens, acceptée des autres et trouver une place dans ce monde, j’ai mis au silence ce potentiel perceptif, et me suis conformée à ce que mes parents, le système éducatif et la société attendaient de moi.

Je me suis adaptée, tant bien que mal, à ce moule qu’on me disait être le bon, le bien, la norme.

Le monde fonctionne selon des codes, des lois, des valeurs morales, des normes, des systèmes préétablis,  le dogme religieux ou culturel, la bienséance… qui datent bien souvent d’un passé révolu, dont on ne connait même plus l’origine mais « c’est comme ça » comme on dit. Donc pas de place à la réalité de l’instant, à l’authenticité, à l’intuition, à la spontanéité individuelle. Malheureusement l’humain fonctionne ainsi et projette sans arrêt ses besoins, attentes, désirs sur l’autre.

Mais la vie reprend toujours ses droits et trouve toujours un chemin. Petit à petit ce potentiel a refait surface, de plus en plus subrepticement, au fil des années, de mes rencontres, des mes expériences, de mes réussites, de mes échecs, de mes joies, de mes peines. L’appel de l’âme m’a ramené vers moi, vers le centre de mon être. Une force de vie indéfectible frappait à la porte et demandait à être entendue.

 

Mon approche de l’humain a d’abord commencé d’un point de vue corporel par le sport.

Dés mon plus jeune âge, j’ai toujours eu un besoin incessant de bouger, de gigoter. L’immobilisme était à la limite du supportable. Le sport et la danse sont vite devenus indispensable, une source de joie et bien-être pour moi. J’ai donc pratiqué de nombreux sports aussi bien collectifs qu’individuels…chaque sport me permettait d’expérimenter de nouvelles zones, potentiels ou expressions de moi. J’étais naturellement douée. Je me suis d’ailleurs retrouvée à en faire mon métier sans même le vouloir. D’abord embauchée dans une salle de remise en forme pour l’accueil, suite à ma participation au championnat de France de fitness, je me suis mise à donner des cours, pour dépanner au début, puis de manière permanente jusqu'à avoir mon propre cours dans ma spécialité, le hip-hop et ragga.

 

C’est à ce moment que mon approche de l’humain et du rapport au corps a changé.

En effet, tous les jours je voyais les clients utiliser leur corps, chacun de manière très personnelle mais la plupart du temps inappropriée à la cohérence physiologique articulaire et posturale. La majorité des gens n’avaient pas conscience de leur corps.  C'était comme s'ils étaient déconnectés d'eux-mêmes comme s'ils n'avaient pas le mode d'emploi pour l'utiliser. Un outil, une machine dont ils n’avaient pas le contrôle ou les commandes. Pour certains c'était un outil de séduction, pour d’autres un outil de performance ou de maltraitance ….

Mes observations m'ont appris à déceler la personnalité ou la tendance comportementale de quelqu’un en le regardant bouger, à la façon dont il utilise son corps.

Le corps ne ment jamais et trahit la plupart du temps les véritables sentiments, émotions ou pensées.

 

C’est à ce moment là que j'ai su que je voulais être thérapeute, mais de quelle façon?

Il existe tellement de méthode, je voulais une méthode qui me corresponde, qui englobe toutes les dimensions de l’être, le corps, la psyché, les émotions, l’énergétique et le spirituel. Une façon de reconnecter ses aspects interconnectés et indissociables de notre être.

 

J’ai alors expérimenté différentes méthodes sur moi. C’est à ce moment là que j’ai rencontré la fasciathérapie autrement appelée la somato-psychopédagogie.

Ce fut une rencontre transcendantale lors d’un stage rando- mouvement -fascia. Le 4éme jour, je souffrais d’un torticolis. A la pause déjeuner, j’ai reçu un soin  en pleine montagne, allongée sous un arbre au bord du lac des Bouillouses. Ce soin fut une expérience hors du commun, je me suis retrouvée à pleurer sans savoir pourquoi, une souffrance venant du plus profond de mon être qui pouvait enfin s’exprimer. Je me suis laissé pleurer. C’était toute cette négation de moi qui pleurait. Comme une délivrance d’être enfin reconnectée à ce qui avait été caché, refoulé, au plus profond de moi derrière un masque «bonne petite fille sage».

A la fin du soin, je me suis assise en tailleur, face à la vue merveilleuse que m’offraient le lac et la montagne. Je fus surprise de ma sensation corporelle. Je me sentais comme en suspension dans mon corps, chaque vertèbre flottait l’une par rapport à l’autre, dans une verticalité dilatée à l’infini, plus une seule tension, comme en lévitation. Je me sentais reliée à tout ce qui m’entourait comme si j’étais devenue la montagne, l’arbre, la fleur, la nature, le ciel, l’espace lui-même. Un moment d’extase en communion avec le tout. Pleine de vie, pleine de moi, pleine de tout, de tous ces potentiels qui sont les miens.

J’en garde encore un souvenir intense et indélébile inscrit dans la mémoire de chacune de mes cellules. C’est à partir de là que j’ai su ce que je voulais faire.

 

Aider les gens à toucher cet espace en eux, à revenir à la "maison", riches de tous leurs potentiels, leurs richesses, leurs talents, leur lumière, libres d’être ce qui fait d’eux des êtres particuliers et uniques.

 

A partir de là tout c’est aligné dans ma vie. j'ai négocié mon licenciement, entamé des études de somato-psychopédagogie  tout en enseignant le hip hop, ragga et gymnastique douce en parallèle dans des MJC et salles de remise en forme et me suis  installée à mon compte dès mon premier diplôme en poche.

Ensuite, tout n’a été qu’une succession de rencontres, d'événements, d’expériences riches d’enseignements, plus ou moins souffrantes sur le chemin vers moi-même.  J’ai du apprendre à lâcher tout ce à quoi je m’étais conformée, attachée, identifiée, lâcher de nombreuses croyances sur moi-même, sur la vie, lâcher le besoin de reconnaissance et de validation des autres. J’ai dû apprendre à m’aimer au travers du rejet de l’autre. Il m'a fallu du temps, une rupture sentimentale, une cessation d'activité et une dépression pour m'autoriser à développer mon propre ressenti et ma propre méthode. Pour m'autoriser à être qui je suis. 

En fait la SPP n'a été qu’un outil pour me permettre d'accéder à nouveau à mon potentiel perceptif. Je me suis vite trouvée confrontée aux limitations de la technique et du cadre réconfortant qu’elle représentait. J'ai du apprendre à la faire mienne, et oser m'autoriser à revenir au plus près de mon potentiel inné, ce qui fait ma particularité d’être, à savoir lire les corps et les êtres.

 

Le chemin n’a pas toujours été facile ou direct mais la destination toujours la même! Être Moi, savoir qui je suis et oser l'exprimer simplement.

 

Le voyage est loin d'être terminé, mais passionnant quand on comprend que tous les événements de notre vie (agréables comme désagréables) apparaissent pour nous montrer qui nous sommes, nous permettre de recontacter et d'exprimer nos potentiels.

 

Me voici forte de toutes mes expériences, la dernière en date, enseignante pendant 3 ans dans une école primaire spécialisée pour les enfants haut potentiel, prête à me montrer dans toute ma lumière et mon savoir-faire, à ensemencer dans vos cœurs, vos corps et vos esprits l'envie d'être vraiment vous même.

 

"Soyons le changement que nous voulons voir dans ce monde"

 

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